Le Liber rubeus, un manuscrit
Le nom – " Livre rouge " – donné à cet ouvrage ne semble pas provenir, comme souvent, de la couleur de sa reliure, mais sans doute de celle de l'encre rouge utilisée pour les initiales et les titres.
Folio 2 v°, détail |
Il s’agit d’un volume manuscrit d’environ 150 à 160 mm de largeur et de 250 à 260 mm de hauteur, composé de 64 feuillets d’un parchemin assez fin, répartis en 8 cahiers de 8 feuillets. Comme le parchemin coûtait cher, on ne le rejetait pas pour un petit défaut : on a donc utilisé quelques feuillets présentant des imperfections et même des trous dont le scribe a tenu compte pour organiser sa transcription. Au cours des siècles, une déchirure en biais du premier feuillet a fait disparaître en partie une vingtaine de lignes, et de mauvaises conditions de conservation ont provoqué un léger affaiblissement de l’encre et, dans certaines parties, la formation de nombreuses taches d'humidité ou de moisissure, qui gênent et plus rarement empêchent la lecture. Une restauration complète sera donc indispensable. |
écritures
du xiie et du
xvie siècle
Deux espaces laissés libres – le recto du premier feuillet, le bas d’un autre feuillet – ont été utilisés pour transcrire deux textes postérieurs, d’une écriture bien différente du xiiie siècle. Plus tard, du xvie au xviiie siècle, diverses annotations ou explications ont été ajoutées en marge de nombreux feuillets.
L’ensemble a gardé une couverture ancienne en peau ; au dos, deux boucles rectangulaires en métal réunissent les ficelles de la reliure, aujourd'hui en très mauvais état. |
Le Livre rouge.
Dos. Couverture |